Canicule: vigilance jaune. Les Deux-Sèvres vont connaitre un pic de chaleur entre jeudi 30 juillet et samedi 1er aout.

Mis à jour le 29/07/2020

Le plan canicule est décliné par le préfet qui mobilise l'ensemble des acteurs concernés pour diffuser les recommandations sanitaires à la population, limiter les expositions et soutenir les personnes les plus vulnérables pendant les vagues de chaleur.

Le plan national canicule comporte quatre dispositifs de vigilance :

Niveau 1 (vert) - Veille saisonnière, activé du 1er juin au 15 septembre, sauf si des conditions météorologiques particulières justifient son déclenchement anticipé ou son maintien ; il correspond à la carte de vigilance verte de Météo France ; 

  • Il entraîne une vérification des dispositifs opérationnels et la mise en place d’une surveillance météorologique et sanitaire.

Niveau 2 (jaune) - Pic de chaleur ou épisode persistant de chaleur. Il correspond à la carte de vigilance jaune de Météo France ;

  • C'est une phase de veille renforcée permettant aux différents services de se préparer à une montée en charge en vue d’un éventuel passage au niveau 3 - alerte canicule et de renforcer des actions de communication locales et ciblées (en particulier la veille de week-end et de jour férié).

Niveau 3 (orange) - Alerte canicule qui correspond à la carte de vigilance orange de Météo France ; 

  •  Sur la base de la carte de vigilance météorologique de Météo-France (vigilance orange), les préfets de départements peuvent déclencher le niveau 3 - alerte canicule.
  •  La décision de déclencher le niveau 3 - alerte canicule prend en compte, le cas échéant, la situation locale (niveau de pollution, facteurs populationnels de type grands rassemblements, etc.) et les indicateurs sanitaires en lien avec les Agences Régionales de Santé (ARS).
  •  Une fois le niveau 3 - alerte canicule du Plan National Canicule activé, le préfet prend toutes les mesures adaptées dans le cadre du Plan de Gestion d’une Canicule Départemental (PGCD).
  •  A ce niveau, des actions de prévention et de gestion sont mises en place par les services publics et les acteurs territoriaux de façon adaptée à l’intensité et à la durée du phénomène : actions de communication visant à rappeler les actions préventives individuelles à mettre en œuvre (hydratation, mise à l’abri de la chaleur, ...), déclenchement des « plans bleus » dans les établissements accueillant des personnes âgées ou handicapées, mobilisation de la permanence des soins ambulatoires, des Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD), et des Services d’Aide et d’Accompagnement à Domicile (SAAD), activation par les mairies des registres communaux avec aide aux personnes âgées et handicapées isolées inscrites sur les registres, mesures pour les personnes sans abri, etc.

Niveau 4 (rouge) - Canicule extrême qui correspond à la carte de vigilance rouge de Météo France.

  • Le niveau 4 - mobilisation maximale est déclenché au niveau national par le Premier ministre, sur avis du ministre chargé de la santé et du ministre de l’intérieur et correspond à une vigilance météorologique rouge.
  • Ce niveau correspond à une canicule avérée exceptionnelle, très intense et durable, avec apparition d’effets collatéraux dans différents secteurs (sécheresse, approvisionnement en eau potable, saturation des hôpitaux ou des pompes funèbres, panne d’électricité, feux de forêts, nécessité d’aménagement du temps de travail ou d’arrêt de certaines activités…). Cette situation nécessite la mise en œuvre de mesures exceptionnelles.
  • La crise devenant intersectorielle, elle nécessite une mobilisation maximale et une coordination de la réponse de l’Etat avec l’activation de la Cellule Interministérielle de Crise (CIC) qui regroupe l’ensemble des ministères concernés.

Plus d'informations : https://www.gouvernement.fr/risques/canicule

Météo France, l’Institut de veille sanitaire, en lien avec la DGS, veillent et alertent quotidiennement sur les risques de survenue de fortes chaleurs.

 

 

La vigilance météorologique

Qu’est-ce qu’une carte de vigilance météorologique ?

  •  Une carte de France métropolitaine qui signale dans les 24 heures à venir si un danger météorologique menace.
  •  Elle s’adresse à l’ensemble de la population.
  •  Elle est réactualisée 2 fois par jour à 6 h et 16 h. Elle peut être réactualisée à tout moment, si un changement notable intervient.

Où est-elle accessible ?

Sur le site de Météo France en permanence. : http://france.meteofrance.com/

Quels sont les phénomènes météorologiques signalés ?

Les phénomènes météorologiques sont : canicule, vent violent, grand froid, pluie-inondation, inondation, orages, neige-verglas, avalanches et vagues-submersion.

Comment lire la carte de vigilance ?

Quatre couleurs indiquent le niveau de vigilance nécessaire : vert, jaune, orange, rouge.

Vert :

  •  Pas de vigilance particulière ni de risque particulier.
  •  Aucune précaution particulière n'est nécessaire.

Jaune :

  •  Des phénomènes occasionnels et localement dangereux et/ou isolés mais habituels pour la région ou la saison sont prévus.
  •  Soyez attentifs si vous pratiquez des activités sensibles au risque météorologique.
  •  Tenez-vous au courant de l'évolution météorologique.

Orange (quand la carte comporte une zone orange ou rouge, elle est accompagnée de bulletins de suivi) :

  •  Des phénomènes météorologiques dangereux sont prévus : soyez très vigilants.
  •  Tenez-vous au courant de l’évolution météorologique et suivez les conseils émis par les pouvoirs publics.

Rouge (quand la carte comporte une zone orange ou rouge, elle est accompagnée de bulletins de suivi) :

  •  Des phénomènes météorologiques dangereux d'intensité exceptionnelle sont prévus.
  •  Une vigilance absolue s'impose.

Il faut :

  •  Se tenir régulièrement au courant de l'évolution météorologique : http://france.meteofrance.com/ 
  •  Se conformer aux conseils ou consignes émis par les pouvoirs publics.

Qu’est-ce que les bulletins de suivi vigilance et quand sont ils produits?

En cas de vigilance verte, aucun bulletin de suivi n’est produit par Météo-France.

En cas de vigilance jaune, un bulletin de suivi zonal est produit par les antennes interrégionales de Météo-France. Ce bulletin est transmis aux ARS de zone et aux Centres opérationnels de zone.

En cas de vigilance orange et rouge, des bulletins de suivi vigilance sont produits par Météo-France aux niveaux zonal et national. Ils sont transmis avec la carte de vigilance aux acteurs locaux (ARS, ARS de zone, préfectures, COZ) et aux acteurs nationaux (DGS, InVS, DGSCGC). Ces bulletins sont également publics et accessibles à tous sur le site http://france.meteofrance.com/.

Ces bulletins de suivi produits en cas de vigilance orange ou rouge précisent l'évolution du phénomène prévu, sa trajectoire, son intensité et sa fin.

Ils répondent notamment aux questions suivantes :

  •  Quand le danger va-t-il arriver ?
  •  De quelle ampleur peut-il être ?
  •  Quels sont les évènements passés comparables en termes de fréquence ou d'intensité ?
  •  Quelles peuvent en être les conséquences ?
  •  Quels conseils suivre ?
  •  Quand le prochain bulletin sera-t-il publié ?
  •  Quand le phénomène devrait-il quitter la région ?

Les recommandations au grand public en cas de vagues de chaleur

Les conseils de prévention notamment pour les personnes fragiles (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades à domicile, personnes dépendantes, femmes enceintes…), les quelques conseils clés utiles en cas de fortes chaleurs :

  •  buvez régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
  •  Rafraîchissez-vous et mouillez-vous le corps (au moins le visage et les avants bras) plusieurs fois par jour ;
  •  Mangez en quantité suffisante et ne buvez pas d’alcool ; 
  •  Evitez de sortir aux heures les plus chaudes et passez plusieurs heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché...) ;
  •  Evitez les efforts physiques ;
  •  Maintenez votre logement frais (fermez fenêtres et volets la journée, ouvrez-les le soir et la nuit s’il fait plus frais) ;
  •  Pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à vos proches et, dès que nécessaire, osez demander de l’aide ;
  •  Si nécessaire demandez conseil à votre médecin traitant, tout particulièrement en cas de problème de santé ou de traitement médicamenteux

Conseils des autorités sanitaires, en particulier auprès des personnes les plus fragiles.

  • Personnes âgées, handicapées ou fragiles isolées : incitez-les à s’inscrire sur la liste mise à leur disposition par chaque mairie afin de recevoir le soutien de bénévoles, et prenez de leurs nouvelles très régulièrement. Incitez les à accéder à des lieux réfrigérés, tant en journée que la nuit, avec notamment l’ouverture de parcs et jardins. Avec les services de l’Etat, les collectivités locales et les associations qui se mobilisent pour aller vers et aider ces personnes, soyons solidaires des plus démunis, notamment des personnes sans domicile.
  • Nourrissons et jeunes enfants : veillez à les protéger en permanence de la chaleur (éviter les sorties aux heures les plus chaudes, les faire boire et les hydrater régulièrement, leur faire porter chapeau et lunettes de soleil et leur appliquer de la crème solaire). Ne les laissez jamais dans une pièce mal ventilée ou un véhicule, même pendant une très courte durée.
  • Travailleurs :  buvez beaucoup d’eau,  plusieurs fois  par  jour.  Soyez  vigilant pour  vos collègues et  vous-même. Protégez votre  peau  du  soleil,  et  si  vous  vous  sentez  mal, signalez-le rapidement.
  • Employeurs :  évaluez  les  risques,  prenez  les  décisions  qui  s’imposent,  notamment l’aménagement des horaires afin de limiter l’exposition des salariés aux températures les plus fortes de la journée et le report des taches pénibles ; dans le secteur du bâtiment et des travaux publics par exemple, aménagez les chantiers pour assurer la santé et la sécurité de vos salariés.
  • Sportifs : évitez l’activité physique aux heures les plus chaudes de la journée.
  • En cas de problème de santé ou de traitement médicamenteux régulier (adaptation de doses, par exemple), n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin traitant ou votre pharmacien.

Petit mémo des signes d’alerte de déshydratation, notamment chez la personne âgée :

• Modification du comportement habituel, grande faiblesse, grande fatigue, difficulté inhabituelle à se déplacer.

• Maux de tête, étourdissements, vertiges, troubles de la conscience, voire convulsions.

• Nausées, vomissements, diarrhée, soif.

• Crampes musculaires.

• Température corporelle élevée (supérieure à 38,5°C).

• Agitation nocturne inhabituelle.

Les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes (notamment les travailleurs exposés à la chaleur) s’exposent aussi au risque de la déshydratation car ils transpirent beaucoup pour maintenir leur corps à la bonne température. Pour y remédier, ils doivent boire abondamment, surtout de l’eau ou des boissons non alcoolisées (le surplus d’eau sera éliminé).

Lutter contre les conséquences de la chaleur pendant les déplacements :

  • évitez de circuler aux heures les plus chaudes et faire des pauses fréquentes à l’ombre ou dans des lieux frais ;
  • pensez à emporter des quantités d’eau suffisante pour la durée du trajet ;
  • pour vous accompagner sur la route, des messages de prévention seront diffusés sur les panneaux lumineux et par les radios autoroutières (107.7FM) dans les départements concernés.

 


Les organismes impliqués dans le suivi et l’évaluation du plan national canicule

De nombreux organismes sont impliqués dans le suivi et l’évaluation du plan national canicule.

Au niveau national

  •  Des directions des différents ministères chargés notamment : de la santé, des affaires sociales, de l’intérieur, du travail, de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et sports, de la défense, de la justice, de l’environnement, de l’agriculture,… ;
  •  des agences de sécurité sanitaire : Institut de Veille Sanitaire (InVS), Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), Agence nationale de Sécurité Sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) ;
  •  des organismes nationaux : Météo-France, Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;
  •  des professionnels de santé : Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens (CNOP), Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Assistance privée (FEHAP), Fédération Hospitalière de France (FHF), Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP), Société Française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), SAMU Social de Paris (SSP) et des personnes spécialistes de la thématique ;
  •  des associations : Association des Maires de France (AMF), Assemblée des Départements de France (ADF), Croix Rouge française, France Bénévolat, Ordre de Malte, Petits frères des pauvres, Union des Foyers des Jeunes Travailleurs (UFJT), Union Sociale pour l’Habitat (USH), Union Nationale des Centres Communaux d’Action Sociale (UNCCAS), Union Nationale Inter fédérale des Œuvres et des Organismes Privés Sanitaires et Sociaux (UNIOPSS),…

Au niveau local

  •  Agences Régionales de Santé (ARS), Cellules Interrégionales d’épidémiologie (CIRE) et ARS Agence Régionale de Santé de zone
  •  Préfectures et Centres Opérationnels de zone
  •  Antennes Interrégionales de Météo-France
  •  Directions régionales des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l'emploi (Direccte)
  •  Conseils généraux
  •  Conseils régionaux
  •  Conseils régionaux de l’Ordre des pharmaciens
  •  Délégations départementales de la Croix-Rouge française
  •  Équipes mobiles de type « Samu social »
  •  Établissements de santé
  •  Établissements pour personnes âgées/handicapées
  •  Établissements sociaux (Centres d’hébergement et de réinsertion sociale, Centres d’accueil pour les demandeurs d’asile), Centres d’hébergement d’urgence et accueils de jours
  •  Hôpitaux d’Instructions des Armées
  •  Mairies – Centres communaux d’action sociale
  •  Les médecins/Conseils départementaux de l’Ordre des médecins/Unions régionales des médecins libéraux
  •  Organisme de protection sociale (Assurance maladie : Union régionale des caisses d’assurance maladie et son réseau, mutuelles, Caisses régionales d’assurance maladie, Caisses d’allocations familiales, Caisses complémentaires de retraite)
  •  Rectorats
  •  SAMU
  •  Services départementaux d’incendie et de secours
  •  Services de soins infirmiers à domicile – Associations d’aide à domicile
  •  Etc.