Pollution atmosphérique

À certaines périodes de l’année, notamment en période hivernale, au printemps et en été, surviennent des pics (ou épisodes) de pollution sur le territoire métropolitain. La formation de ces pics est liée à la fois à :

  •  la présence d’émissions polluantes (par exemples, rejets de particules et d’oxydes d’azote liés au chauffage et aux transports en hiver, et aux épandages aériens et aux transports au printemps) ;
  •  la formation de polluants secondaires (par exemples, des particules fines au printemps et d’ozone en zone méditerranéenne en été) ;
  •  des conditions météorologiques favorisant l’accumulation des polluants et limitant leur dispersion (vents faibles…).

On parle de pic (ou d’épisode) de pollution de l’air lorsque est dépassé, ou risque d’être dépassé, le seuil d’information et de recommandation ou le seuil d’alerte définis par la réglementation nationale pour les quatre polluants atmosphériques suivants : particules de taille inférieure à 10 micromètres (PM10), ozone (O3), dioxyde d’azote (NO2) et dioxyde de soufre (SO2).

Au niveau local, le dépassement, ou le risque de dépassement, de l’un de ces seuils conduit au déclenchement de procédures préfectorales qui conduisent à la mise en œuvre de diverses mesures. Une de ces mesures est la diffusion des recommandations sanitaires définies par le ministère chargé de la santé, afin de protéger la santé des populations et en particulier des personnes sensibles ou vulnérables.

Les niveaux d'alerte

Les procédures en cas de pic de pollution atmosphérique, prenant en compte ces différents seuils, sont précisées par des arrêtés préfectoraux, et déclinées en deux niveaux différents :

  • Le niveau d’information et de recommandations (alerte orange), au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé humaine de groupes particulièrement sensibles au sein de la population et qui rend nécessaires l’émission d’informations immédiates et adéquates à destination de ces groupes et des recommandations pour réduire certaines émissions ;
  • Le niveau d’alerte (alerte rouge), au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l’ensemble de la population ou de dégradation de l’environnement, justifiant l’intervention de mesures d’urgence..

La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires (toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme, etc.), d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire.
 
L’arrêté préfectoral portant approbation des procédures d’information-recommandation et d’alerte en cas d’épisode de pollution de l’air ambiant sur le département des Deux-Sèvres a été signé le 7 avril 2017 par le Préfet des Deux-Sèvres. Cet arrêté se substitue à l’arrêté préfectoral du 6 mai 2015.

 


INFOGRAPHIES DE RECOMMANDATIONS SANITAIRES ET COMPORTEMENTALES

Ozone : niveau de recommandations (alerte orange) et niveau alerte (alerte rouge)

Particules en suspension (PM10) et dioxyde d'azote (N02) : niveau de recommandations (alerte orange) et niveau alerte (alerte rouge)

Dans tous les cas d'alerte, recommandations comportementales (secteur industriel, des transports, résidentiel, tertiaire et agricole) ou mesures réglementaires de réduction des émissions :