Lutte contre la radicalisation

Suivi de la radicalisation en préfecture

Le Gouvernement a demandé aux préfets de constituer des cellules départementales de suivi de la radicalisation et d’accompagnement des familles. Pour chaque préfecture, deux structures ont été mises en place :

  • la cellule de suivi chargée de la prévention de la radicalisation : elle est composée des services de l’Etat, de collectivités territoriales, des associations spécialisées/mandatées et des missions locales pour la prise en charge des personnes radicalisées ou en voie de radicalisation
  • Un groupe d’évaluation composé des responsables départementaux de la sécurité intérieure, de la police nationale et de la gendarmerie est également mis en place pour analyser la situation générale et son évolution, les situations transmises par la plateforme ou au niveau local et apprécier l’opportunité d’une prise en charge sociale.

Les actions en Deux-Sèvres

Un séminaire de sensibilisation à la lutte contre la radicalisation a été organisé le 10 novembre 2016 à la Société mutuelle d’assurance des collectivités locales (SMACL) en lien avec l’association départementale des maires. C’est un partenariat issu de la convention du 19 mai dernier établie entre l’association des maires de France et des Présidents d’intercommunalité (AMF) et le Gouvernement pour la nécessaire montée en puissance de la lutte contre la radicalisation qui a amené à cette action à l’attention des professionnels concernés (agents de l'Etat et des collectivités locales, élus, travailleurs sociaux et médicaux, associations etc.). il s’agit de mobiliser et impliquer pour prévenir et lutter efficacement contre ce phénomène.

L’organisation de cette journée de sensibilisation a rencontré un réel succès, et il n’a pas été possible d’accueillir toutes les personnes qui auraient souhaité participer. Pour répondre à ces demandes qui n’ont pas pu être satisfaites, une seconde journée de sensibilisation sera organisée en 2017.

Dans le prolongement de cette journée de séminaire, deux actions sont programmées à la demande d’élus en novembre 2017 :

-  sensibilisation des travailleurs sociaux du Centre communal d’action social (CCAS) de Niort

-  sensibilisation d’élus de Thouars dans le cadre de la rédaction d’un plan d’action à l’appui des contrats de Ville et de la prévention de la délinquance.

Par ailleurs, le groupe d’évaluation élargi travaille sur la déclinaison départementale du Plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART) du 9 mai 2016. Le PART décline en 80 mesures 7 axes de travail :

- Détecter les trajectoires de radicalisation et les filières terroristes le plus tôt possible

- Surveiller, entraver et neutraliser les filières terroristes

- Combattre le terrorisme dans ses réseaux internationaux et dans ses sanctuaires

- Densifier les dispositifs de prévention de la radicalisation pour assurer une prise en charge individualisée des publics

- Développer la recherche appliquée en matière de contre-discours et mobiliser l’Islam de France

- Mieux protéger les sites et les réseaux vulnérables

- Savoir réagir à toute attaque terroriste et manifester la résilience de la Nation


 

Suivi de la radicalisation au niveau national

Pour éviter de nouveaux drames, famille, amis : soyez vigilants ! Prenez contact dès que possible avec les autorités compétentes.

L’attitude d’une personne de votre entourage devient préoccupante, un départ à l’étranger ou une action en France semble se préparer ? Il faut réagir. Cela permet de sauver la vie de vos proches et d’éviter de nouveaux drames.

Les comportements témoignant d’une radicalisation doivent être signalés, par téléphone ou sur internet. Si la situation est jugée préoccupante, la personne signalée et sa famille bénéficieront d’un accompagnement adapté.

L’objectif est de prendre en charge la personne radicalisée pour éviter qu’un drame se produise. S’il s’agit d’un mineur, des mesures existent pour empêcher son départ en Syrie ou en Irak.

Des moyens et outils personnalisés pour prévenir et protéger contre l'embrigadement djihadiste ont été déployés sur l'ensemble du territoire national.


0 800 005 696

Le numéro vert du centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation, a été lancé en avril 2014. Il propose une écoute, des conseils et un accompagnement.

La plateforme téléphonique est ouverte du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h, heure de Paris.

En plus de la métropole, les départements d’outre-mer sont couverts par le dispositif (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte, La Réunion), ainsi que La Nouvelle-Calédonie et les collectivités d’outre-mer (Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna, la Polynésie française, Saint-Barthélemy et Saint-Martin).

 


 

 

Comprendre, décrypter, agir et se mobiliser : c'est ce que propose la plateforme d'information pour agir contre la menace terrorisme : Stop-djihadisme.gouv.fr

Il permet aux citoyens de mieux cerner les enjeux et moyens de la lutte anti-terroriste et met à disposition des outils pratiques.

Le site stop-djihadisme.gouv.fr, créé en janvier 2015, offre des informations permettant de décrypter la propagande djihadiste, ainsi qu’un formulaire de signalement destiné à ceux qui souhaitent signaler une situation préoccupante ou obtenir des renseignements.

 

Quelques exemples de signes d’un processus de radicalisation

Plus les signes sont nombreux, plus ils doivent alerter la famille et l’entourage :

  • Rupture avec la famille, les anciens amis, éloignement de ses proches
  • Rupture avec l’école, déscolarisation soudaine
  • Nouveaux comportements dans les domaines suivants : alimentaire / vestimentaire / linguistique / financier
  • Changements de comportements identitaires : propos asociaux / rejet de l’autorité / rejet de la vie en collectivité
  • Repli sur soi
  • Fréquentation de sites internet et des réseaux sociaux à caractère radical ou extrémiste
  • Discours antisémite, complotiste…

Un jeu de rôle contre la radicalisation est accessible sur toujourslechoix.fr qui vise à s'adresser directement aux jeunes par les mêmes canaux que les recruteurs, internet et réseaux sociaux.Cette campagne présente deux histoires réalistes, tournées en vidéo subjective: Emma, jeune fille radicalisée après avoir été séduite par un recruteur jihadiste qui la convainc de partir en Syrie et Mehdi, jeune homme tombé aux mains de recruteurs qui le manipulent durant des mois. L'internaute peut à chaque étape choisir s'il poursuit conformément aux propositions d'un recruteur, ou s'il écoute les conseils d'ami ou les témoignages de proches ou de victimes de jihadistes.

En cas d’indices prouvant un départ imminent en Syrie ou en Irak, rendez-vous au poste de police le plus proche ou à la gendarmerie.


Des affiches et des dépliants ont été réalisés pour faire connaitre auprès de tous les citoyens le site stop-djihadisme.gouv.fr

Vous pouvez télécharger ces documents pour les diffuser autour de vous en les imprimant ou en les relayant électroniquement :

Eléments de communication pour lecture sur écran en basse définition :

 

 Eléments de communication pour impression en haute définition avec traits de coupe :

 

Images pour les réseaux sociaux :